Dans les rares collectivités ayant sondé leurs agents, 20 à 30 % d’entre eux utilisent ponctuellement ou régulièrement un outil d’intelligence en dehors de toute recommandation de leur employeur, voire à son insu. C’est ce qu’on appelle le « shadow IA » (IA non officielle). Or, cet usage informel n’est pas sans risque, comme le rappelle une étude de l’Inria (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique) rendue publique le 4 juin. Erreurs inhérentes à l’IA, infractions au RGPD (règlement général de protection des données) par l’usage de données personnelles, utilisation de bases de données non valables, diffusion d’avant-projet confidentiel… la liste est longue. Dans ce contexte, difficile de faire l’impasse sur le contrôle ou l’encadrement des pratiques.
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Gazette des Communes
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