Le budget 2025 de l’Action Sociale Interministérielle (ASI), présenté officiellement par la DGAFP le 21 mai s’élève à 138 millions d’euros, contre 157 millions en 2024, soit une réduction de plus de 12 %.
Certaines prestations sont particulièrement touchées par cette baisse, relève la CFDT sur son site :
- Bonification des chèques-vacances : – 6 millions d’euros ;
- CESU garde d’enfants : – 5 millions d’euros ;
- Aide à l’installation des personnels : – 3,5 millions d’euros ;
- Aide au maintien à domicile des retraités : – 1 million d’euros.
Seules exceptions relevées par le syndicat :
- Réservation de berceaux en crèches : + 4 millions d’euros ;
- SRIAS : maintien du budget 2024, hors frais de déplacement.
« Situation inédite »
« Cette situation budgétaire inédite compromet gravement l’ensemble des missions de l’ASI, au détriment des agents de l’État – fonctionnaires, contractuels ou retraités – et en particulier de ceux qui ont le plus besoin de soutien social », commente la CFDT. Et de réaffirmer « l’urgence d’ouvrir une négociation sur l’avenir de l’action Sociale, considérée comme un levier essentiel d’attractivité et de fidélisation des agents publics ».
Même sentiment du côté des autres organisations syndicales, dont l’Unsa. « La priorité n’est pas à moins d’action sociale mais à plus et à mieux d’action sociale. » Le syndicat demande « une sanctuarisation du budget 2026 à hauteur du budget 2024 ».
Thèmes abordés