Sans surprise, et comme en 2022, en matière de recrutement dans la FPT, le métier en tension le plus cité est celui d’auxiliaire de puériculture suivi de près par « éducateur de jeunes enfants » qui n’apparaissait pas dans le top des métiers lors de l’enquête précédente. Ces deux métiers les plus en tension témoignent de la difficulté globale de recrutement dans les métiers de la petite enfance.
Dans cette enquête du CIG Petite Couronne de janvier 2025, on trouve ensuite le métier de policier municipal. Au 3e et 4e rang, les métiers de policier municipal et d’assistant de gestion en ressources humaines maintiennent leur classement précédent.
Auparavant au 2e rang, le métier d’animateur « enfance-jeunesse » reste parmi les plus en tension, tout en passant au 5e rang. « Le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement fait son apparition dans le top 10 en 2024, particulièrement avec le métier d’instructeur des autorisations d’urbanisme, classé au 6e rang. »
Jardiniers et ouvriers
Dorénavant au 7e rang, le métier d’assistant social remonte de deux rangs (9e en 2022). Les métiers d’assistant de gestion financière, budgétaire et comptable et de jardinier, respectivement au 8e et 9e rang, maintiennent un classement similaire par rapport à la précédente enquête.
Pour finir, le domaine technique intègre aussi le classement 2024, « concernant le métier d’ouvrier de maintenance des bâtiments, talonné de près par celui de chargé de réalisation de travaux de voirie et réseaux divers. Ce dernier métier a été le plus cité lors des entretiens et intègre le top 10. Par ailleurs, le métier de médecin, au 5e rang en 2022, est classé au 12e rang. Les échanges avec nos interlocuteurs laissent supposer que les difficultés de recrutement ne se sont pas amoindries, mais suscitent une certaine résignation ».
Les métiers liés au domaine du numérique et des systèmes d’information, dans le top 9 en 2022, ne sont cités qu’à la marge. Le recrutement dans ce domaine a bénéficié, au cours des deux années précédentes, du « déploiement d’écoles et instituts de formation, de l’opportunité du recours à l’apprentissage et de candidatures d’élèves diplômés. Des efforts significatifs en matière de rémunération à l’issue de la crise sanitaire ont également permis une meilleure attractivité. »
Pourquoi ces tensions ?
Quels que soient les métiers du top 10, la rémunération et la concurrence entre employeurs territoriaux sont toujours citées comme des freins au recrutement. La concurrence avec d’autres employeurs publics ou avec le secteur privé est plus ciblée sur certains métiers. Par exemple, concernant le métier d’auxiliaire de puériculture, la raison avancée est la concurrence entre employeurs, tout comme pour les policiers municipaux. Pour les jardiniers, la cause de cette tension est la concurrence avec le privé. Pour les éducateurs de jeunes enfants, la problématique est la rémunération. Mais la raison la plus citée pour tous les métiers cités reste la concurrence entre employeurs et la rémunération.