S’il est une profession avec laquelle on ne tire pas spontanément un lien avec les changements climatiques, c’est bien l’archéologue. à tort. Le sujet, comme on pourrait le croire de prime abord, n’est pas celui de la détérioration des conditions de travail des personnels travaillant en extérieur. C’est celui, par exemple, de l’effacement annoncé du patrimoine. Un sujet dont ont débattu les membres de l’Association nationale pour l’archéologie de collectivité territoriale (ANACT), à Reims, le 16 octobre, lors de ses 16es journées nationales dédiées aux enjeux climatiques et sociétaux.
Responsable du service archéologique d’Eu (Seine-Maritime), Guillaume Blondel raconte la disparition annoncée de la Cité de Limes. Juché sur un plateau de falaises de craie, à quelques encablures du port de ...
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