La commission « observation des données sociales et politiques de l’emploi » de l’ANDCDG, en collaboration avec la FNCDG, a dévoilé la 13e édition du « Panorama de l’emploi territorial », lundi 16 septembre 2024.
En préambule, Michel Hirart, président de la FNCDG, constate « une certaine hausse des offres sur emploi non permanent […], l’augmentation globale des offres publiées couplée à leur durée de publication vient spécialement souligner les tensions sur le marché du travail, plus ou moins accentuées en fonction des métiers et des régions, les enjeux d’attractivité étant, de plus, différents en fonction de la nature et de la taille de la collectivité ».
Synergie entre les employeurs publics
Michel Hirart relève ainsi que 83 % des offres d’emploi publiées en 2023 ont donné lieu à des nominations et ainsi, 17 % des offres d’emplois publiées sont non pourvues pour divers motifs. « Dans ce contexte, le dynamisme des nominations de contractuels sur emploi permanent concerne une part des recrutements de plus en plus importante : 51 % des nominations en 2023, selon notre “Panorama de l’emploi”, alors qu’ils constituent moins de 25 % des effectifs. » Il souligne également que « le top 4 de ces métiers reste sensiblement le même, dans l’attente, s’agissant des secrétaires généraux de mairie, des effets de la loi revalorisant ce métier et de ses décrets d’application favorisant la promotion interne de ces agents ».
Comme chaque année, le document apporte un éclairage sur les concours, les retraites ou l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Une nouveauté : une section dédiée au volet « candidat ». Son objectif : « Analyser la synergie entre les employeurs publics et faciliter l’accès des candidats aux offres d’emploi territoriales sur l’ensemble du territoire. »
Réévaluation des politiques de mobilité
Les enseignements de cette 13e édition mènent Olivier Ducrocq, président de l’ANDCDG, à dire que « les employeurs territoriaux sont appelés à repenser leur stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources humaines, en intégrant les parcours professionnels, la mobilité, les recrutements, la formation, les avancements, la promotion interne et la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences [GPEEC] ».
Et que « la mobilité interne aux collectivités étant en déclin par rapport à la mobilité externe depuis la fin de la crise sanitaire, une réévaluation des politiques de mobilité s’impose ».
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