«Embolie », « risque d’effondrement », « point de rupture », « situation explosive »… Tous les acteurs de la protection de l’enfance (départements, opérateurs associatifs, représentants des professionnels) s’accordent : le système craque de toutes parts, faute de moyens, et les professionnels sont à bout. « Plus ça va, moins ça va », résume Adeline, une éducatrice spécialisée, qui a quitté le salariat après avoir travaillé en maison d’enfant à caractère social et action éducative en milieu ouvert (AEMO). La « crise d’attractivité du travail social » sans précédent que Mathieu Klein, président du Haut Conseil du travail social, a pointée dans son livre blanc de décembre 2023, concerne de manière aiguë les professionnels du secteur éminemment sensible de la protection des enfants en danger ...
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La protection de l’enfance en grande souffrance
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article suivantSommaire du dossier
- La protection de l’enfance en grande souffrance
- Trois ans après la loi Taquet, pour les jeunes majeurs, le compte n’y est pas
- Le cercle vicieux du contrôle des établissements d’accueil
- Protection de l’enfance en crise : la double peine pour les enfants vulnérables
- Protection de l’enfance : « Les gens ne viennent plus travailler dans ce secteur et ceux qui y sont partent »
- Protection de l’enfance : les nouveaux outils pour harmoniser les pratiques
- Protection de l’enfance : « Notre système crée de la menace »
- Aide sociale à l’enfance : le déficit de places d’accueil persiste
- Protection de l’enfance : la crise s’aggrave
- Protection de l’enfance : être tiers digne de confiance, un parcours du combattant administratif
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