Yolande Côté (à gauche) et Taous Bouakil, lors de la manifestation du 6 février à Montpellier. Solange de Fréminville
Le 6 février, les cadres de la protection de l'enfance du département de l'Hérault se sont mis en grève, à l'appel de la CGT, rejoints par de nombreux professionnels, en particulier ceux du foyer de l'enfance. Une première, dans un contexte national de crise persistante dans ce secteur. Explications de Taous Bouakil, cadre de la direction "enfance et famille", et Yolande Côté, cheffe du service "mineurs non accompagnés", syndiquées à la CGT.
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C’est la première fois que les cadres de la protection de l’enfance du département de l’Hérault se mobilisent. Pour quels motifs ?
Taous Bouakil : Nous dénonçons des dysfonctionnements qui entravent l’exercice de nos missions de protection de l’enfance. En premier lieu, le manque de places d’accueil pour les enfants en danger, sous mesure judiciaire de placement. La création de 200 places en maison d’enfants à caractère social (Mecs) a été validée en 2020. Mais elles n’ont pas été créées, et nous ne savons pas pourquoi. La conséquence, c’est que des enfants en danger se trouvent sans lieu d’accueil, renvoyés chez eux, ou maintenus à l’hôpital. D’autres changent sans cesse de lieu d’accueil : ils passent une nuit ...
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Protection de l’enfance : « Les conditions de travail se sont dégradées »
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