Dans l’ensemble de la fonction publique, 4 % des agents sont en sous-emploi. C’est-à-dire que ces derniers souhaitent travailler davantage et se disent disponibles pour le faire.
Le dernier rapport annuel sur l’état de la fonction publique consacre quelques mots à ces agents, 22 % de ceux à temps partiel (soit quatre points de moins que dans le secteur privé), souligne l’étude. Sont aussi comptabilisées les personnes à temps complet ou à temps partiel ayant travaillé moins que d’habitude pendant une semaine de référence en raison de chômage partiel (chômage technique) ou de mauvais temps.
En pratique, la quasi-totalité (97 %) des agents en sous-emploi sont à temps partiel, expliquait la DGAFP dans un point stat de juin 2023.
L’édition 2023 du rapport annuel sur l’état de la fonction publique relève que, depuis 2014, la proportion d’agents en sous-emploi à temps partiel a fortement diminué : elle a baissé de cinq points dans la fonction publique, et de 11 points dans le secteur privé. « Cette baisse est notable, quel que soit le versant de la fonction publique. »
FPT la plus concernée
Probablement à cause d’un taux plus élevé de contrats à temps non complet proposés, quelle que soit la durée de travail, le versant le plus concerné par le sous-emploi est la FPT : 7 % d’agents (dont 3% sont fonctionnaires, 8% sont en CDI et 18% en CDD).
30 % des agents à temps partiel dans la FPT sont en sous-emploi : 20 % sont fonctionnaires, 30 % sont en CDI et 43% sont en CDD.
Les agents de la FPH sont les moins concernés par le sous-emploi (11 %).
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