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La prime de fidélisation, une fausse bonne idée

Publié le 16/03/2022 • Par Emmanuel Franck • dans : A la Une RH, Actu Emploi, France, Toute l'actu RH

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Le rapport « Laurent-Icard-Desforges » propose une prime pour attirer et fidéliser les agents territoriaux, sur le modèle de celle des agents de l’État en Seine-Saint-Denis. Mais dont l’efficacité reste à démontrer.

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Comment fidéliser les agents, dont ceux de la catégorie C, qui ne perçoivent que peu de régime indemnitaire ? En leur donnant une prime… s’ils passent quelques années au service de la même collectivité. Cette proposition figure dans le rapport « Laurent-Icard-Desforges » (­Philippe ­Laurent, président du Conseil sup’, et ­Mathilde ­Icard, directrice générale du centre de gestion du Nord et Corinne Desforges, inspectrice générale) sur « l’attractivité de la fonction publique territoriale », publié début février.

Elle s’inspire de la « prime fidélisation » des agents de l’État en Seine-Saint-Denis, mise en place en octobre 2020 : enseignants, policiers, greffiers, gardiens de prison, sapeurs-pompiers… exerçant au contact de la population sont éligibles à une prime de 10 000 euros. Elle leur ...

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La prime de fidélisation, une fausse bonne idée

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GROUCHO

17/03/2022 09h45

Pour fidéliser le personnel, on peut mettre en place tous les comités Théodule ou payer une nouvelle étude. Tout cela ne sert à rien. Toute formation dans le domaine du management donne un graphique connu de tous donnant l’arbre des motivations.

En fait le premier niveau concerne la sécurité des personnes sous ses différents aspects dont celui de subvenir à ses besoins comme disposer d’un toit, se nourrir convenablement… et pour tout cela il faut disposer d’un revenu suffisant qui soit aussi en correspondance avec la reconnaissance du travail et des fonctions exercées.

En un si le salaire n’est pas suffisant, la messe est dite: l’agent n’est pas satisfait. Il exerce donc ses fonctions a minima.

Que constate-t-on depuis le milieu des années 1980: un décrochage entre les salaires de la fonction publique et l’inflation donc à une perte de pouvoir d’achat que le GVT, sauf pour les hauts revenus, ne comble pas.
Le Gouvernement et le Président de la République en sont bien conscients en modifiant les règles pour les cadres de la haute fonction publique, même si les revenus de ces cadres dépasse parfois les 200.000 € mais dont le salaire lié à l’indice culmine (seulement) aux alentours de 90.000 €.
Si ce besoin est vrai pour les hauts responsables pourquoi ne serait-il pas vrai pour les autres agents?

D’accord, cela à un coût mais bizarrement les élus estiment que pour les entreprises ce dernier point ne doit pas être pris en compte!

En prenant un exemple que je connais bien, mon pouvoir d’achat a progressé d’environ 10% entre les années 1980 et aujourd’hui. Pourtant j’ai bénéficié de promotions importantes. Si tel n’avait pas été le cas, mon pouvoir d’achat aurait diminué même avec le GVT.
Cela aura également des conséquences pour ma retraite dont le pouvoir d’achat sera amputé par rapport à un agent ayant quitté la fonction publique dans les années 1980.

En un mot, tant que les élus n’accepteront pas que les agents soient aussi une richesse plutôt que simplement des charges, on pourra dire tout ce que l’on voudra, la méthode proposée ne sera pas la bonne.

Enfin, j’ai l’impression que l’Etat envisage une autre porte de sortie qui consiste à payer les agents suivant l’intérêt de leur fonction pour la société. La solution est intéressante… à étudier (encore une étude pour éviter de prendre les décisions rapidement, ce qui laisse du temps…).
Mais il est vrai qu’une même fonction exercée dans les différentes fonctions publiques n’a pas la même « valeur » (je n’aime pas ce mot mais je n’en ai pas trouvé d’autre pour exprimer l’idée), ne présente pas le même intérêt pour la société.
Dès lors, cela explique les propos de la ministre de la fonction publique qui dit que les grilles indiciaires ne répondent plus à l’objectif. Elle dit très clairement qu’il faut changer de paradigme…

Ce qui n’est pas sans conséquences. Ainsi, les attributions les plus concurrentielles avec le privé bénéficieront de salaires plus élevés. Quant aux autres, soyez satisfaits, vous avez un travail et un salaire!
Ainsi, les perspectives que l’on offre à nos enfants sont loin d’être radieuses. Ainsi, si je suis d’accord pour dire (comme le Gouvernement) qu’il faut changer de paradigme, je ne partage pas l’objectif.
Je pense qu’il faut privilégier l’équilibre et le lien social en donnant de l’espoir à ceux qui nous suivent!

Pour ma part, j’ai en tête les propos des différents DGS qui depuis le début des années 1990 ont toujours le même leitmotiv concernant le budget: celui en cours de préparation est le plus difficile que j’ai eu à mettre en place… je ne peux donc pas répondre aux aspirations de certains…

Et après cela on s’étonne qu’une bonne partie de la population soit aigrie!

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