À Paris, la multiplication des terrasses éphémères transforme la marche en art du slalom.
Wikimédia Commons
Parent pauvre de l’espace public, longtemps contrarié par la voiture, le trottoir est aujourd’hui menacé par les terrasses éphémères qui durent, les cyclistes, les trottinettes, les poubelles jaunes, vertes, etc. Mais les piétons ont-ils le monopole du trottoir ?
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Partage de la voirie : la ville roule au ralenti
Christian Machu, secrétaire général de l’association 60 millions de piétons, a eu beau chercher, il n’a rien trouvé : « Dans aucun règlement, le mot trottoir est prononcé ». Face à ce désert juridique, le mieux est de recourir aux lumières étymologiques : le terme, apparu en français au XVIIe siècle, repris tel quel en russe, suédois ou encore indonésien, a connu une histoire fluctuante. Cédric Boussuge, chargé d’études au Cerema, résume bien la situation dans les colonnes du Monde : « Le trottoir est un bien public très convoité, que tout le monde, automobiliste ...