Flickr CC by C. Francqueville
La question du partage de la voirie entre les usagers est de plus en plus au cœur des réflexions de mobilité. Parmi les moyens de déplacements, le vélo est celui qui a le plus bénéficié de l'essor de l'intermodalité. Mais comment l'intégrer judicieusement au sein des politiques urbaines ? Retour d'expérience avec le cas du Grand Lyon.
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Partage de la voirie : la ville roule au ralenti
Porté par les enjeux de transition écologique et de mobilité durable, l’usage du vélo est en plein essor en milieu urbain. Mais comment favoriser son utilisation au sein de l’espace de circulation ? Comment aménager l’espace public pour qu’il soit partagé équitablement entre les différents usagers (voitures, bus, vélos, piétons, etc.) ? Quelles méthodes adopter pour construire des ouvrages d’art qui permettent d’avoir un bon maillage du réseau de pistes cyclables ?
Les participants de l’atelier organisé le 15 juin 2016 au congrès de l’IDDRIM, consacré aux « usages partagés des voies urbaines et périurbaines », sont revenus sur l’expérience d’une collectivité, celle de la métropole du Grand Lyon.
Un plan pour favoriser les modes doux
Le mois dernier, le Grand Lyon a lancé son nouveau plan pour les mobilités actives pour la période 2016-2020. Celui-ci prévoit de consacrer un budget de 160 millions d’euros à la réalisation d’aménagements favorisant la marche et le vélo au sein de la métropole, dans le but notamment de « décongestionner le trafic automobile » et de « dé-saturer les transports en commun ».
Le plan prévoit de multiplier par trois l’usage du vélo d’ici 2020, soit 7,5% des déplacements quotidiens au sein de l’agglomération. « Notre réseau cyclable était de seulement 100 kilomètres en 2001, alors qu’il est de 600 kilomètres aujourd’hui. Notre objectif est de le doubler encore ...