La Seine-Saint-Denis avait posé son ultimatum dans une lettre adressée au garde des Sceaux le 22 juillet 2011 : sans solution proposée par le gouvernement pour soulager le département de la prise charge des mineurs isolés étrangers (MIE), Claude Bartolone, président (PS) du conseil général de la Seine-Saint-Denis, refuserait d’accueillir de nouveaux arrivants à compter du 1er septembre. Face au silence de l’Etat, il a mis sa menace à exécution. En effet, depuis cette date, le département renvoie tout nouveau MIE vers les services de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
Situation intenable – « Je comprends parfaitement la position de Claude Bartolone, admet Patrick Kanner, président (PS) du conseil général du Nord et membre de la commission exécutive de l’Assemblée des ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 15 jours
J’en profiteRéférences
Les mineurs étrangers en France, rapport d’Isabelle Debré, Sénateur des Hauts-de-Seine, Mai 2010