Mais à quoi va donc bien ressembler le RUA ? Un peu plus d’un an après son annonce par le président de la République, la question reste ouverte. La première phase de la concertation, en juin et juillet, s’est limitée à des rencontres entre les acteurs. La deuxième phase, entamée fin août, s’est terminée par le comité national du 9 octobre, jour où a été lancée la consultation en ligne à l’attention du grand public.
On entre enfin dans le vif du sujet. Car, pour le moment, ce sont surtout les interrogations qui s’accumulent. Lors de la présentation de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, le 13 septembre 2018, Emmanuel Macron appelait de ses vœux une allocation « qui fusionne le plus grand nombre possible de prestations ». La ministre des Solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, avait ajouté qu’a minima le RUA fusionnerait le RSA, la prime d’activité et l’APL.
Contraintes techniques
Mais depuis, le nombre d’allocations potentiellement intégrées a augmenté, incluant l’AAH et l’Aspa (ex-minimum vieillesse). Sur ces prestations, les associations d’aide aux plus démunis tirent la sonnette d’alarme. Comment les lier à une allocation qui doit dépendre ...
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