« Je comprends l’inquiétude qui s’exprime et salue le sens des responsabilités des élus locaux et leur implication au service des citoyens », a déclaré Edouard Philippe lors de son déplacement à Rouen le 30 septembre, soit quatre jours après l’incendie de l’usine Lubrizol. Dans une volonté de « transparence totale », il a ajouté : « Que ce soit pour les causes de l’incendie ou pour ses conséquences, tout ce qui sera déterminé sera rendu public ».
Sur ce plan, il s’agit de regagner la confiance des populations dans la parole publique, mise à mal lors de cette crise. Dans les mairies, les équipes ont fait de leur mieux pour répondre à la fois aux demandes de leurs concitoyens et aux besoins d’organisation du travail des agents.
« Ne pas rassurer ou inquiéter à outrance »
Face à cette catastrophe industrielle de grande ampleur, chaque commune s’est organisée à son échelle. A Quincampoix par exemple, commune de 3 000 habitants située sur le plateau au nord-est de Rouen, le maire Eric Herbet explique avoir été sur le pont dès six heures du matin pour prévenir les familles de la fermeture des trois écoles de sa commune, puis être resté en mairie toute la journée pour « répondre aux dizaines de demandes des habitants, au cas par cas ».
A Bois Guillaume, 13 000 habitants, le maire Gilbert Renard témoigne quant à lui d’un standard téléphonique en surchauffe : « Je n’avais pas de
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