« Les départements sont dans une impasse financière : entre des dotations qui diminuent, des charges qui augmentent et l’incapacité pour pas mal d’entre nous de payer convenablement le RSA et l’APA, puisque l’Etat ne compense plus ! » C’est ainsi que Dominique Bussereau, président (LR) de l’Assemblée des départements de France (ADF) et du département de Charente-Maritime, résume la situation financière de cet échelon de collectivités dont la préoccupation n° 1 est indiscutablement le dynamisme des dépenses obligatoires au titre des aides sociales. Celles-ci continuent d’augmenter : +1,8 % entre 2015 et 2016 pour atteindre 39,24 milliards d’euros, soit 53 % des dépenses totales(1). En Ariège (153 000 hab.), ce ratio atteint même 65 %.
En ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Finances, Club Santé Social
Cet article est en relation avec le dossier
Cet article fait partie du Dossier
Budgets primitifs 2017 : les services publics à l'épreuve de la rigueur
Sommaire du dossier
- Budgets primitifs 2017 : une circulaire balise l’élaboration
- Les régions face à l’équation de leurs nouvelles compétences
- La gestion de crise s’installe dans les départements
- Métropoles : une relative (et conjoncturelle) sérénité financière
- Les intercommunalités digèrent leurs fusions
- Métropole du Grand Paris : encore trop peu de marges de manœuvre
- [Carte interactive] Les budgets des métropoles pour 2017
- Budgets primitifs : les communes en mal de repères financiers
- Bien préparer son budget primitif 2017 !
Thèmes abordés