Si l’implication des directions dans la GPEC est indispensable, elle ne va pas de soi. Comment procédez-vous pour parvenir à mener un dialogue de gestion prospectif ?
En tant que DRH, face à des directeurs, si vous engagez un dialogue de gestion classique ils ont du mal à se projeter. Ils sont globalement étanches à la prise de risque. Mais si vous leur proposez de prendre le temps de lever le nez du guidon et d’engager une réflexion prospective de manière « libre et gratuite » sur 12, 15 ou 18 ans, cela ne les engage pas pour demain. Vous ne leur parlez pas de leurs effectifs, de leurs personnels mais de leurs métiers, des compétences qu’ils assurent. Il y a alors un déclic et un phénomène d’émulation.
Concrètement, quelle forme prend ce dialogue ?
Nous réunissons des petits groupes de ...
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Gazette des Communes