L’objectif gouvernemental de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires, dont 70 000 dans la FPT d’ici à 2022, ne reprend-il pas la logique comptable de la RGPP ?
Olivier Dussopt : Non, et à l’inverse de la RGPP dont l’objectif unique était la baisse drastique des effectifs, le gouvernement d’Edouard Philippe a fait le choix du dialogue jusqu’à la fin 2018. Cette méthode s’est traduite par la mise en œuvre du programme Action publique 2022 qui permet aux agents, mais aussi à nos concitoyens, de débattre sur les missions de service public, et va se poursuivre avec de nombreux temps de concertation, tant avec les organisations syndicales représentatives de la fonction publique qu’avec les employeurs, sur les chantiers annoncés par le Premier ministre lors du CITP du 1er février. Supprimer 120 000 postes en profitant des départs à la retraite, c’est effectivement un objectif à atteindre… et il est atteignable.
Pourquoi vouloir faciliter le recours aux contractuels ?
Il ne s’agit pas de multiplier les contrats courts mais de permettre le recrutement d’agents aux compétences parfois rares et dont les employeurs publics ont besoin pour un temps déterminé (entre un et cinq ans) sur des projets identifiés, par exemple de …. Lire la suite sur le site du Courrier des maires
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