A quoi sert la vidéosurveillance de voie publique ? Depuis 30 ans que le débat agite les partisans et les détracteurs de cet outil largement plébiscité par les villes, une étude scientifique publiée par le sociologue Laurent Mucchielli dans le numéro 38 des « Archives de politique criminelle », vient balayer les idées reçues.
Usage détourné – S’appuyant sur le cas de Marseille, dont le système repose sur 684 caméras et mobilise 47 agents de police municipale – ce qui en fait l’une des villes les plus équipées en France – les conclusions de l’étude révèlent que le principal usage des caméras est celui de la vidéoverbalisation alors que l’objectif affiché de la municipalité est de protéger les personnes et les biens « par une surveillance en direct ». Des conclusions qui, souligna ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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