Alors que les discussions se poursuivent entre l’État et des élus locaux d’Indre-et-Loire sur l’ouverture d’un premier « centre de déradicalisation » à Beaumont-en-Véron, le site web du Secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance (SG-CIPD) permet d’y voir plus clair sur les intentions de l’État concernant ces futures structures d’accueil d’individus inscrits dans un processus de radicalisation.
On y découvre ainsi le contenu de la convention constitutive du Groupement d’intérêt public (GIP) dénommé « Réinsertion et citoyenneté », conclue le 20 janvier entre l’État et l’Établissement public d’insertion de la défense (Epide). Un document qui donne la tonalité de ce « groupement » créé pour porter les expérimentations d’établissements de déradicalisation, annoncés fin novembre 2015 dans un entretien au Club prévention sécurité, par le préfet Pierre N’Gahane, qui pilote le SG-CIPD et le plan national de prévention de la radicalisation.
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