Votre rapport sur la gestion des finances publiques et des RH dans le cadre du projet de loi de finances pour 2015 pointe le temps de travail des fonctionnaires. Qu’avez-vous constaté ?
Il est différent dans les trois versants. On ne le connaît pas, de même que le nombre de jours de congés des fonctionnaires. De nombreux accords dérogent aux 1 607 heures annuelles légales.
Sur 20 propositions, vous voulez rétablir le jour de carence dans les secteurs public et privé. Souhaitez-vous rouvrir le débat ?
Ma proposition peut paraître abrupte. Elle vise à lutter contre l’absentéisme, une plaie pour notre société. De 21,7 jours en moyenne dans la FPT, il atteint 28 jours dans le Sud de la France, pour l’essentiel en mai et les lundis et vendredis, avec de grandes différences entre titulaires et non-titulaires. Plus vous êtes protégé, plus vous êtes absent.
Vous préconisez de nouvelles normes pour aligner rémunérations et régimes indemnitaires. Cela ne télescope-t-il pas les négociations en cours ?
En tant que député, je surveille l’action du gouvernement et contribue au débat. Le statu quo est insupportable. Notre fonction publique est de qualité. Je la défends. Mais si la droite revient au pouvoir en 2017, elle sera supprimée si elle n’est pas réformée d’ici là.
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