La France est « un véritable cimetière » linguistique, affirmait, mardi 28 janvier, Jean-Jacques Urvoas en ouverture des débats sur le vote de sa proposition de loi constitutionnelle destinée à permettre la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. Et il poursuivait :
Interrogez n’importe quel maire breton, basque ou corse, n’importe quel élu, déclarait le président de la Commission des lois, élu à Quimper. Ils vous diront les menaces de poursuites judiciaires auxquelles ils sont exposés dès qu’ils prennent la plus anodine des mesures en faveur d’une langue régionale, qu’il s’agisse d’un panneau de signalisation ou d’un livret de famille bilingue.
Interrogez n’importe quel parent souhaitant scolariser ses enfants dans une filière bilingue. Il vous dira le ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Éducation et vie scolaire
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Education et Vie scolaire pendant 15 jours
J’en profite