La régie municipale appuie la conversion au bio dans la vallée de la Vanne, qui abrite un cinquième de ses captages. Objectif : préserver à long terme la qualité de la ressource.
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Protéger les captages d’eau potable, un enjeu sanitaire et environnemental
Deux fois plus de surfaces en agriculture biologique (AB) en 2012 qu’en 2011 : la dynamique de conversion est soutenue dans la vallée de la Vanne, où Eau de Paris possède une quinzaine de captages. A cheval sur l’Yonne (Bourgogne) et l’Aube (Champagne- Ardenne), cette aire d’alimentation est occupée à 60 % par l’agriculture. Ses sources drainent des eaux souterraines susceptibles d’être contaminées par les eaux de surface, dans cette nappe de craie où les transferts sont très rapides. La régie parisienne y soutient, depuis cinq ans, le développement de l’AB. « Ce type d’agriculture, qui exclut pesticides et engrais chimiques, est garant de la qualité de l’eau », explique Manon Zakeossian, responsable du service « protection de la ressource ».