Outre M. Germain, qui en sera le président et le rapporteur, cette mission sera composée de deux autres socialistes, Monique Iborra et Fanélie Carrey-Conte, d’un écologiste, Christophe Cavard, d’une députée UMP, Isabelle Le Callenec, et d’un élu UDI, Arnaud Richard. Lors d’un déplacement le 4 juin à Marseille, François Hollande a annoncé l’élargissement des emplois d’avenir au secteur privé, tout en appelant les collectivités à « se saisir pleinement » de ce dispositif qui, a-t-il reconnu, ne rencontre pas le succès espéré.
Selon le dernier bilan du ministère du Travail, 25.000 contrats de ce type seulement ont été signés pour un objectif de 100.000 d’ici à la fin de l’année.
Le déploiement de ces emplois en partie subventionnés destinés aux jeunes peu ou pas diplômés « marche très bien dans les zones rurales » mais il est « plus difficile » dans les « zones très urbanisées », a concédé fin mai le ministre du Travail Michel Sapin.
Il a appelé alors « chacun à se mobiliser » sur l’emploi plutôt que de « critiquer », en réponse au courroux de Claude Bartolone, qui n’avait pas apprécié que l’entourage du ministre du Travail souligne le retard pris dans son département de Seine-Saint-Denis pour mettre en oeuvre les emplois d’avenir.
Mi-mai, le président de l’Assemblée nationale, M. Bartolone (PS), avait aussi souhaité, après l’annonce de l’entrée de la France en récession, que l’Assemblée évalue rapidement l’efficacité des mesures gouvernementales contre le chômage, en particulier les emplois d’avenir. Ceux-ci s’adressent à des jeunes de 16 à 25 ans dépourvus de tout diplôme et qualification et comportent une exigence de formation.
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