57 % des agents publics détenaient un diplôme du supérieur en 2023, (contre 43 % dans le secteur privé). En 2014, la proportion était de 50 % pour le public et 34 % pour le privé. C’est ce qui ressort des chiffres issus du dernier rapport annuel sur l’état de la fonction publique publié par la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP).
La FPT, parent pauvre des diplômés du supérieur
On compte dans la fonction publique d’État (FPE) 75 % de diplômés du supérieur, 54 % dans la FPH et 33% dans la fonction publique territoriale (FPT).
Dans la FPE, 31 % des agents sont titulaires d’un diplôme de niveau licence ou maîtrise, contre 12 % dans le secteur privé, et 33 % d’un diplôme de niveau master ou doctorat, contre 16 % dans le secteur privé.
Mais c’est la FPT qui accueille le plus d’agents peu diplômés, plus que les 12 % du privé : 4 points de plus.
Autre constat : les jeunes sont plus diplômés que leurs aînés dans le public comme dans le privé. « 60 % des moins de 35 ans ont un diplôme du supérieur, contre 49 % des agents de 50 ans et plus » peut-on lire dans le rapport annuel. Dans la FPE, ce sont, a contrario, les plus jeunes qui détiennent de justesse moins souvent un diplôme du supérieur que les plus anciens (72 %, contre 73 % des 50 ans). La raison principale : le nombre de jeunes dans l’armée.
Dans la FPE, 79 % des femmes ont un diplôme de niveau supérieur, contre 70% des hommes. Ceci s’explique notamment car elles sont en nombre chez les enseignants (catégorie A).
Dans la FPT, 34 % des femmes contre 31 % des hommes ont un diplôme du supérieur.
Dans la FPH, la part des hommes diplômés du supérieur est plus élevée que celle des femmes (57 %, contre 54 %). Un homme sur quatre est cadre (ou profession intellectuelle supérieure, notamment médecin) contre une femme sur huit.
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