L’Insee définit le sous-emploi comme étant la situation des personnes ayant un emploi à temps partiel qui souhaitent travailler plus d’heures et qui sont disponibles pour le faire, qu’elles recherchent ou non un emploi. Sont aussi incluses les personnes ayant involontairement travaillé moins que d’habitude, pour cause de chômage partiel, par exemple, qu’elles travaillent à temps plein ou à temps partiel.
Le dernier rapport annuel sur l’état de la fonction publique fait le point sur ce sous-emploi dans les trois versants. Il révèle que cela concerne 20 % des agents à temps partiel en 2024, soit 4 points de moins que dans le privé. Le versant le plus concerné est la FPT, avec un taux de sous- emploi de 26 %. Les agents de la FPH à temps partiel sont quant à eux les moins touchés par le sous-emploi (10 %).
Un écart avec le privé qui se réduit
Le rapport annuel souligne aussi que la proportion de sous-emploi parmi les agents à temps partiel tend à diminuer depuis 2021 (− 4 points), notamment dans la FPT et la FPE (− 5 points).
Dans la FPE, cette baisse intervient après « une forte augmentation entre 2014 et 2020 (+ 6 points), faisant suite à l’essor des recrutements de personnels accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), le plus souvent sur des contrats à temps incomplet ». « La baisse du sous- emploi depuis 2021 est plus marquée encore dans le secteur privé (− 6 points), ce qui contribue à réduire l’écart entre les deux secteurs », analyse enfin le document de la DGAFP.
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