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Mouvement social

Grève du 2 décembre : la lettre au père Noël des syndicats de la fonction publique

Publié le 01/12/2025 • Par Claire Boulland • dans : A la Une RH, France, Toute l'actu RH

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Plusieurs syndicats d'agents publics appellent à la grève ce mardi 2 décembre. Ils réclament, entre autres, au gouvernement de revaloriser le point d'indice et de créer des postes dans la fonction publique. Et ce, alors même que l'augmentation des effectifs est décriée.

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Revalorisation générale des traitements par une hausse du point d’indice ; rétablissement à 100 % de la rémunération versée lorsque les agents sont en congé maladie ordinaire ; rétablissement du 1% pour le CNFPT, « première étape vers le 3 % »… Ce sont quelques une des revendications de la CGT, qui appelle les agents publics à faire grève, ce mardi 2 décembre. La FSU appelle entre autres à « l’augmentation immédiate de 10 % de la valeur du point d’indice »  et une « semaine de 32 heures sans perte de salaire ».

Sur la question des salaires, le ministre de la Fonction publique avait déjà répondu aux syndicats et aucune inflexion ne semble possible. « On sait que dans le contexte actuel, on ne pourra pas avoir une augmentation générale l’année prochaine des rémunérations dans la fonction publique. Tout le monde connaît la contrainte budgétaire dans laquelle on est « , a confirmé de nouveau David Amiel sur Franceinfo ce dimanche 30 novembre.

16 000 recrutements au premier trimestre

« Je crois en revanche qu’il y a beaucoup de choses que l’on peut faire pour améliorer la vie quotidienne des agents publics, y compris sur des choses qui pèsent lourdement sur leur pouvoir d’achat, [comme] le logement […]. Je souhaite que l’on puisse rapprocher les agents publics de leur lieu de travail », a-t-il rappelé. Alors député, il avait porté une proposition de loi sur le sujet qui n’avait pas eu le temps d’être débattue avant le remaniement. Elle devrait être réellement examinée « dans les toutes prochaines semaines ».

David Amiel a aussi rappelé que pour des raisons d’économies budgétaires, « le budget 2026 prévoit une réduction d’un peu plus de 3 000 emplois publics ». Mais il assure que cela n’empêchera pas des embauches dans les ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Armées, « parce qu’on a besoin de militaires, de plus de policiers sur le terrain, de personnels de justice pour désengorger les tribunaux », a-t-il estimé. Des « économies considérables » sont faites a contrario dans les autres ministères, comme la Santé, l’Environnement ou les Solidarités.

3 000 emplois publics, ce n’est pas assez, estiment certains. Le JDD de ce 1er décembre écrivait ceci : « Promis à la cure d’amaigrissement, le « mammouth » de la fonction publique n’a cessé d’enfler sous Macron : 176 000 agents supplémentaires en cinq ans. Malgré l’envolée de la dette, l’État continue d’embaucher, faisant du président le plus gros pourvoyeur d’emplois publics de l’ère contemporaine. »

Selon le dernier rapport annuel sur l’état de la fonction publique, l’augmentation du nombre de fonctionnaires au niveau de l’État ces 20 dernières années est de moins de 10 %. Elle est de 40 à 50% dans les collectivités locales. Le mois dernier, le DGAFP, Boris Melmoux-Eude, démontait un de ces clichés sur linkedin : « Le nombre de fonctionnaires ne cesse d’augmenter .» Lui recadre : « On a vu une baisse du nombre de fonctionnaires et une hausse du nombre de contractuels. Celle-ci explique la hausse de l’emploi public en volume au cours des dernières années. »

Le DGAFP invite à se pencher sur le détail de ces augmentations d’effectifs. Elles s’expliquent en grande partie :

  • « Pour l’État, par des recrutements au ministère de l’Éducation nationale (en particulier le doublement en 10 ans du nombre d’accompagnants d’élèves en situation de handicap) et au ministère de l’Intérieur (renforcement des forces de sécurité intérieure) ;
  • Pour la fonction publique hospitalière, par des recrutements dans les EHPAD et les hôpitaux ;
  • Pour la fonction publique territoriale, par des recrutements au niveau intercommunal en lien avec les transferts de compétences (gestion des déchets, eau et assainissement, transports…). »

Au micro de Franceinfo dimanche, David Amiel est revenu sur les 16 000 fonctionnaires recrutés au premier trimestre, « des embauches dans les collectivités territoriales », a précisé le ministre. « Là, ce n’est pas l’État qui décide, ce sont les collectivités locales qui font leur propre choix. C’est le choix des maires, des présidents de région, des présidents de conseils départementaux ».  Il rappelle que « les collectivités locales sont administrées de manière libre », que « c’est à elles de choisir entre les investissements, les embauches ». « Ce n’est pas au ministre de décider à leur place », insiste-t-il.

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