Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement
Club RH

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

icon Club RH

Mouvement social

Grève du 2 décembre : la lettre au père Noël des syndicats de la fonction publique

Publié le 01/12/2025 • Par Claire Boulland • dans : A la Une RH, France, Toute l'actu RH

AdobeStock_1527776376
MrOwlCreatives - stock.adobe.com
Plusieurs syndicats d'agents publics appellent à la grève ce mardi 2 décembre. Ils réclament, entre autres, au gouvernement de revaloriser le point d'indice et de créer des postes dans la fonction publique. Et ce, alors même que l'augmentation des effectifs est décriée.

Ma Gazette

Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée

Revalorisation gĂ©nĂ©rale des traitements par une hausse du point d’indice ; rĂ©tablissement Ă  100 % de la rĂ©munĂ©ration versĂ©e lorsque les agents sont en congĂ© maladie ordinaire ; rĂ©tablissement du 1% pour le CNFPT, « première Ă©tape vers le 3 % »… Ce sont quelques une des revendications de la CGT, qui appelle les agents publics Ă  faire grève, ce mardi 2 dĂ©cembre. La FSU appelle entre autres Ă  « l’augmentation immĂ©diate de 10 % de la valeur du point d’indice »Â  et une « semaine de 32 heures sans perte de salaire ».

Sur la question des salaires, le ministre de la Fonction publique avait dĂ©jĂ  rĂ©pondu aux syndicats et aucune inflexion ne semble possible. « On sait que dans le contexte actuel, on ne pourra pas avoir une augmentation gĂ©nĂ©rale l’annĂ©e prochaine des rĂ©munĂ©rations dans la fonction publique. Tout le monde connaĂ®t la contrainte budgĂ©taire dans laquelle on est « , a confirmĂ© de nouveau David Amiel sur Franceinfo ce dimanche 30 novembre.

16 000 recrutements au premier trimestre

« Je crois en revanche qu’il y a beaucoup de choses que l’on peut faire pour amĂ©liorer la vie quotidienne des agents publics, y compris sur des choses qui pèsent lourdement sur leur pouvoir d’achat, [comme] le logement […]. Je souhaite que l’on puisse rapprocher les agents publics de leur lieu de travail », a-t-il rappelĂ©. Alors dĂ©putĂ©, il avait portĂ© une proposition de loi sur le sujet qui n’avait pas eu le temps d’ĂŞtre dĂ©battue avant le remaniement. Elle devrait ĂŞtre rĂ©ellement examinĂ©e « dans les toutes prochaines semaines ».

David Amiel a aussi rappelĂ© que pour des raisons d’économies budgĂ©taires, « le budget 2026 prĂ©voit une rĂ©duction d’un peu plus de 3 000 emplois publics ». Mais il assure que cela n’empĂŞchera pas des embauches dans les ministères de l’IntĂ©rieur, de la Justice et des ArmĂ©es, « parce qu’on a besoin de militaires, de plus de policiers sur le terrain, de personnels de justice pour dĂ©sengorger les tribunaux », a-t-il estimĂ©. Des « Ă©conomies considĂ©rables » sont faites a contrario dans les autres ministères, comme la SantĂ©, l’Environnement ou les SolidaritĂ©s.

3 000 emplois publics, ce n’est pas assez, estiment certains. Le JDD de ce 1er dĂ©cembre Ă©crivait ceci : « Promis Ă  la cure d’amaigrissement, le « mammouth » de la fonction publique n’a cessĂ© d’enfler sous Macron : 176 000 agents supplĂ©mentaires en cinq ans. MalgrĂ© l’envolĂ©e de la dette, l’État continue d’embaucher, faisant du prĂ©sident le plus gros pourvoyeur d’emplois publics de l’ère contemporaine. »

Selon le dernier rapport annuel sur l’Ă©tat de la fonction publique, l’augmentation du nombre de fonctionnaires au niveau de l’État ces 20 dernières annĂ©es est de moins de 10 %. Elle est de 40 à 50% dans les collectivitĂ©s locales. Le mois dernier, le DGAFP, Boris Melmoux-Eude, dĂ©montait un de ces clichĂ©s sur linkedin : « Le nombre de fonctionnaires ne cesse d’augmenter .» Lui recadre : « On a vu une baisse du nombre de fonctionnaires et une hausse du nombre de contractuels. Celle-ci explique la hausse de l’emploi public en volume au cours des dernières annĂ©es. »

Le DGAFP invite Ă  se pencher sur le dĂ©tail de ces augmentations d’effectifs. Elles s’expliquent en grande partie :

  • « Pour l’État, par des recrutements au ministère de l’Éducation nationale (en particulier le doublement en 10 ans du nombre d’accompagnants d’élèves en situation de handicap) et au ministère de l’IntĂ©rieur (renforcement des forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure) ;
  • Pour la fonction publique hospitalière, par des recrutements dans les EHPAD et les hĂ´pitaux ;
  • Pour la fonction publique territoriale, par des recrutements au niveau intercommunal en lien avec les transferts de compĂ©tences (gestion des dĂ©chets, eau et assainissement, transports…). »

Au micro de Franceinfo dimanche, David Amiel est revenu sur les 16 000 fonctionnaires recrutĂ©s au premier trimestre, « des embauches dans les collectivitĂ©s territoriales », a prĂ©cisĂ© le ministre. « LĂ , ce n’est pas l’État qui dĂ©cide, ce sont les collectivitĂ©s locales qui font leur propre choix. C’est le choix des maires, des prĂ©sidents de rĂ©gion, des prĂ©sidents de conseils dĂ©partementaux ».  Il rappelle que « les collectivitĂ©s locales sont administrĂ©es de manière libre », que « c’est Ă  elles de choisir entre les investissements, les embauches ». « Ce n’est pas au ministre de dĂ©cider Ă  leur place », insiste-t-il.

Thèmes abordés

shadow
Réagir à cet article
marche online

Aujourd'hui sur le Club RH

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

Grève du 2 décembre : la lettre au père Noël des syndicats de la fonction publique

Votre e-mail ne sera pas publié

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur S.A.S, RCS Créteil 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Club RH

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement