Après plusieurs décennies de travail, on peut légitimement attendre avec impatience la retraite ou ne pas vouloir fragiliser sa fin de carrière. Certains, pourtant, refusent l’immobilisme et s’engagent alors dans un nouveau challenge professionnel.
En 2021, Cyrille Bonvillain est devenu DGS du conseil départemental de Loir-et-Cher (1 700 agents, 330 000 hab.) à 50 ans. Auparavant, il avait longtemps été satisfait de ses missions de DGA, mais ressentait le besoin de « passer à une fonction plus stratégique », explique-t-il.
De son côté, Salwa El Khoussi, cheffe de projet « mobilités actives » à la ville d’Aubervilliers (1 500 agents, 89 000 hab., Seine-Saint-Denis), a grimpé tous les échelons jusqu’à passer, en 2021, à 47 ans, l’examen d’attaché principal, et étudie encore une nouvelle voie d’évolution. « Quand vous avez plus de 50 ans, on vous voit quasiment à la retraite et on vous dit : c’est déjà pas mal, pourquoi t’embêter ? Mais moi, je me fixe des défis à chaque âge », argumente-t-elle. Parmi ses motivations : le besoin de légitimer ses capacités car, sortie précocement du système scolaire, elle ressentait un « syndrome de l’imposteur ».
De même pour Amalia Bautista Martinez, entrée dans le public à 40 ans: en 2019, à 53 ans et malgré trois concours réussis, elle a voulu, en devenant DGS à Quincy-Voisins (110 agents, 5 500 hab., Seine-et-Marne), suivre des formations sur le secrétariat de mairie, l’état civil, etc. « Je n’ai pas de socle universitaire en droit, explique-t-elle, et je veux comprendre ce que je demande aux agents. »
De son côté, en 2022, Vanida Allain ...
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