Depuis une dizaine d’années, la fonction publique connaît une progression continue du recours aux contractuels, comme le rappelle l’Observatoire de la masse salariale de la fonction publique territoriale d’Adelyce. Celui-ci s’est récemment intéressé aux différences titulaires/contractuels.
De premiers éléments avaient été présentés lors des dernières assises Territorialis du SNDGCT à Angers, provoquant des sueurs froides chez les congressistes.
Premier enseignement : le taux de charge des titulaires (42 %) dépassera celui des contractuels (41 %) et l’écart se creusera encore en 2027 avec une nouvelle hausse de la CNRACL.
Adelyce a pu constater qu’aujourd’hui, pour recruter un agent dont le salaire brut est de 2 500 euros, la dépense employeur s’élève à 3 533 euros pour un titulaire (dont 658 € de CNRACL) contre 3 535 euros pour un contractuel. En 2026, elle atteindra 3 583 € pour un titulaire (dont 708 € de CNRACL) contre 3 535 € pour un contractuel, soit +48 euros par mois.
Catégorie C : différences entre les deux statuts

Catégories A : différences entre les deux statuts
Le poids le plus important des contractuels se retrouve, en revanche, chez les cadres de catégorie A (près de 29 %). « Au sein de cette dernière, les besoins sont en effet plus spécifiques et les missions/projets plus adaptés aux contrats courts », analyse l’Observatoire.
Et pour un agent de catégorie A, l’écart mensuel de rémunération atteindra 99 euros bruts chargés en 2028. « Autrement dit, le coût brut chargé des titulaires sera supérieur de 1,85 % à celui des contractuels. La cotisation CNRACL d’un titulaire s’élèvera à 1 075 euros de moyenne mensuelle pour une rémunération brute de 3 800 euros. »
Thèmes abordés



