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Mouvement social

Grève du 2 octobre : les syndicats de fonctionnaires remontés contre les projets qui s’accumulent

Publié le 01/10/2025 • Par Claire Boulland • dans : A la Une RH, France, Toute l'actu RH

WH_Pics - stock.adobe.com
Les agents publics se mobiliseront-ils encore plus que lors de la journée du 18 septembre ? L'intersyndicale les appelle en tout cas à faire entendre leurs voix et exprimer leur mécontentement contre les prévisions pour la fonction publique.

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L’ensemble des organisations syndicales représentatives de la fonction publique (CFDT, CFE-CGC, CGT, FA-FP, FO, FSU, Unsa, Solidaires) appellent les personnels à se mobiliser encore plus que le 18 septembre dernier lors d’une nouvelle journée interprofessionnelle de grève et de manifestation ce jeudi 2 octobre. Mi-septembre, le ministère de la Fonction publique avait recensé 12,70 % d’agents publics dans les rues, dont 7,47 % d’agents territoriaux.

Dans le prolongement de cette dernière journée de mobilisation, les syndicats réclament :

  • « des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
  • des mesures de créations d’emplois de fonctionnaires et un plan de titularisation pour lutter contre la précarité, améliorer les conditions de travail et de réalisation des missions de service public, pour répondre aux besoins et renforcer la solidarité partout sur le territoire,
  • des mesures salariales générales et la revalorisation des grilles indiciaires,
  • des mesures instaurant enfin l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
  • l’abrogation de la baisse de 10 % des rémunérations pendant les congés de maladie,
  • la garantie des droits des agent·es publics, au titre des politiques de protection et d’action sociales
  • [ou encore] une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge de la retraite à 64 ans. »

La mobilisation est particulièrement attendue dans le secteur de l’Éducation. Le Snuipp appelle notamment à la grève. « Il est urgent de se mobiliser pour obtenir un vrai budget pour l’école », affirme notamment le syndicat enseignant du premier degré sur son site. Environ 10 % des professeurs des écoles seront grévistes jeudi 2 octobre, selon les premières estimations du FSU-Snuipp, le principal syndicat enseignant du premier degré (écoles maternelles et élémentaires).

Démantèlement des pensions

Certains syndicats font état de sujets de crispation qui continuent de s’accumuler. FO dénonce par exemple une série de rapports, dont celui du rapporteur de la commission des finances de l’Assemblée nationale sur les retraites des agents de l’État.

« En proposant la création d’une caisse de retraite pour les fonctionnaires, ce rapport porte le démantèlement du code des pensions civiles et militaires pour financer la politique budgétaire de Macron et Lecornu. » Le syndicat soutient que « le code des pensions civiles et militaires est partie intégrante du statut général des fonctionnaires dont le principe de carrière est le pilier. Par conséquent, la pension doit rester le prolongement du traitement d’activité ». « Les pensions des fonctionnaires d’État sont et doivent rester inscrites au grand livre de la dette publique », insiste FO.

« Mépris des représentants des personnels »

De son côté, l’Unsa a fait savoir le 1er octobre qu’elle a décidé de déposer des recours devant le Conseil d’État contre les décrets du 30 juillet dernier sur les pouvoirs accrus donnés aux préfets (1). L’objet de ces textes est de renforcer les pouvoirs des préfets en élargissant leurs prérogatives sur des services déconcentrés qui, jusqu’ici, sont restés sous l’autorité directe des ministères en première responsabilité pour mener les politiques publiques dont ils ont la charge.

Or, explique le secrétaire général de L’Unsa Fonction publique Luc Farré, « cette réforme imposée par le gouvernement de François Bayrou n’a fait l’objet d’aucune concertation ou discussion préalable avec les organisations syndicales représentatives de la fonction publique ». Et « le mépris des représentants des agents concernés par ces textes a été jusqu’à passer en force au CSFPE, contre l’opposition unanime des organisations syndicales ».

« Au lieu de renforcer les moyens de contrôle dans tous les territoires pour protéger davantage la population et lutter contre les fraudes et conflits d’intérêts, l’ancien Premier Ministre a préféré accorder des pouvoirs supplémentaires aux préfets et leur permettre de déroger aux normes réglementaires dans tous les domaines », résume le syndicaliste. Qui indique un autre recours à venir contre le décret  n°2025-836 du 20 août 2025 prévoyant diverses mesures de déconcentration en matière de ressources humaines.

« État efficace »

En ce début de semaine, l’actuel Premier ministre a rappelé sa volonté d’avoir un « État efficace » et communiqué en ce sens sur sa décision de ne pas augmenter en 2026 par rapport à 2025 les moyens de fonctionnement de l’ensemble des services, administrations, organismes et autorités administratives indépendantes mais dont le budget relève de Matignon ne verront pas leurs moyens de fonctionnement augmenter en 2026. « Seuls les moyens de fonctionnement liés à la défense et à la sécurité nationale font exception à cette mesure. »

« Le montant des dépenses concernées, hors masse salariale, s’élève à 430 millions d’euros. Ces efforts porteront également sur le remplacement des agents partants au sein des services concernés, ceux-ci seront limités au strict minimum. » Et d’ajouter que « dans un moment où l’argent public est rare, et dans un souci d’exemplarité, les services de l’État doivent rendre un meilleur service à nos concitoyens à moindre coût. »

Notes

Note 01 Décret n°2025-723 du 30 juillet 2025 ; Décret n°2025-724 du 30 juillet 2025; Décret n°2025-726 du 30 juillet 2025 ; Décret n° 2025-836 du 20 août 2025 Retour au texte

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