Omniprésence de la menace terroriste, ouragans dans les Antilles, feux de forêts de l’été… Les sapeurs-pompiers ont été sollicités de toute part ces derniers mois. Dans ce contexte, le congrès d’Ajaccio leur donnera l’occasion de partager leurs besoins et d’interpeller les pouvoirs publics.
L’année 2017 a été particulièrement éprouvante pour les sapeurs-pompiers. Dans quel état d’esprit abordez-vous votre congrès annuel ?
Le monde change, en effet, et les catastrophes naturelles, parfois extrêmes, que nous connaissons montrent que les sapeurs-pompiers font face à des missions de plus en plus diversifiées. Elles témoignent aussi des difficultés croissantes de notre activité, avec la diminution du nombre de casernes, la stagnation des effectifs de volontaires ou encore la chute de 30 % de l’investissement de nos services départementaux d’incendie et de secours (Sdis) depuis 2010. Jamais notre modèle de sécurité civile n’a autant été sous tension. C’est en ces termes que je prendrai la parole à Ajaccio.
Le ministre de l’Intérieur a répondu favorablement à votre invitation. Quelles sont vos attentes ?
Nous voulons interpeller le gouvernement sur quatre chantiers. Premièrement, faire du ...
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 15 jours
J’en profiteThèmes abordés