Guillaume Rossetti Grenoble-Alpes Métropole
Si les collectivités sont de plus en plus nombreuses à vouloir ''apaiser'' la ville, le passage à l’acte n’est pas toujours simple. Obstacles politiques, nécessité d’outils pédagogiques et de financements doivent être anticipés.
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Partage de la voirie : la ville roule au ralenti
Les projets visant à rendre de l’espace public aux piétons et aux cyclistes continuent de se multiplier à Paris. La capitale a annoncé le 23 janvier son « plan piétons », doté d’un budget de 90 millions d’euros. Une annonce intervenue alors que le conflit politique autour de la piétonisation des voies sur berges continue de battre son plein entre la ville et la région.
Si rares sont les collectivités où le débat atteint un tel niveau de crispation, la mise en place d’une politique dite de « ville apaisée », qui vise à mieux faire cohabiter les différents modes de déplacement, n’est pas une sinécure.
Au-delà des clivages politiques
Pourtant, certaines démarches font l’objet d’une quasi-unanimité politique. C’était le cas à Grenoble. La métropole est devenue la première à afficher le label de métropole apaisée. Quarante-quatre des quarante-neuf communes qui la composent ont rejoint la démarche, toutes tendances politiques confondues.
Dorénavant, la limitation à 30 km/h est devenue la norme, 50 km/h étant l’exception pour certains grands axes. 80 % des voiries sont désormais limitées à ...