Le « social » est en crise. Mais, dira-t-on, qu’est-ce qui n’est pas en crise ? Elle semble l’apanage de la modernité à partir du moment où l’idée de progrès s’est disloquée. Après les années pionnières de la décentralisation, l’aventure de l’insertion avec le RMI, celle de la politique de la ville, le FSL…
Le secteur, immense, constate que bien que le « social » représente des sommes supérieures au budget de l’Etat, si l’on agrège protection et action sociales, il ne parvient pas à contrecarrer les inégalités, se sent « débordé », se voit tonneau des Danaïdes. Le doute nous frappe. Nous voyons certes fleurir de nouveaux débats, autour du « care » ou de l’« empowerment », mais le scepticisme l’emporte, avec le risque de l’entropie.
Je crois à un avenir du social. Il a le nom de « petite enfance ». Il est temps de « politiser » la petite enfance au sens où elle mérite d’être érigée en « politique publique » et non plus considérée comme un service à la population neutre, exercé par des ...
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