En colère, les élus d’Indre-et-Loire avaient réclamé une réunion d’urgence après que des fuites dans la presse eurent révélées le nom de la commune où le premier centre de déradicalisation français allait être installé. Ils l’ont aussitôt obtenue.
Pas de décision sans les élus – Pressé de désamorcer la polémique naissante sur l’absence de concertation locale, le secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance, Pierre N’Gahane, qui pilote tous les dispositifs de prévention de radicalisation, les a longuement reçus vendredi matin à la préfecture de Tours. A l’issue de la réunion, il se voulait rassurant, du moins sur la méthode: « Le projet, a-t-il martelé, ne se fera pas sans l’accord des élus locaux. Nous devons continuer le travail et ce sont eux qui donneront le feu vert ».
Un centre d’accueil pour mineurs reconverti – Les élus, eux, déplorent que la communication ait été ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Prévention-Sécurité
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 15 jours
J’en profiteThèmes abordés