Jamais les créateurs du ZAN n’avaient imaginé que leur concept de préservation des sols donnerait des sueurs froides aux archéologues territoriaux. Et pourtant. En réduisant la consommation d’espaces naturels et de terres agricoles, ce nouveau pas en avant vers la sobriété foncière oblige les aménageurs à investir les centres urbains et les friches industrielles.
« Depuis 2016, nous n’intervenons pratiquement que dans le territoire urbain », confirme Anne-Laure Brives, cheffe du service archéologique du Grand Reims (143 communes, 297 100 hab.) Exploité, parfois depuis des siècles, cet espace n’est pas sans danger dès lors que l’on gratte sa couche superficielle.
Radon, pesticides…
Le sol des villes et des anciennes zones industrielles est souvent truffé de polluants, héritage du temps où la ...
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Gazette des Communes
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