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Prévenir, plutôt que guérir ! C’est l’objectif de la feuille de route sur la protection des captages d’eau potable, présentée par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, ce 28 mars, dans le Pas-de-Calais. Au cœur de la démarche, un sujet très sensible : la réduction de l’usage des pesticides. Un pari loin d’être gagné.
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Protéger les captages d’eau potable, un enjeu sanitaire et environnemental
« Depuis 15 ans, nous avons sécurisé 1 500 captages sur 33 000, on n’est pas à la maille », alerte en préambule le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher au moment de présenter la feuille de route du ministère pour l’amélioration de la qualité de l’eau. Entre 1980 et 2024, 14 300 captages ont été fermés, essentiellement pour cause de pollutions aux pesticides ou aux nitrates.
« Cette feuille de route a été élaborée avec l’ensemble des parties prenantes. Elle veut accompagner la transition agroécologique dans la perspective de réduction de l’usage des intrants. La première chose est ...