C’est bien parce que « ce qui ne se mesure pas n’existe pas » (citation du physicien Niels Bohr), que les multiples associations qui luttent contre les inégalités et les discriminations fondées sur le genre se sont battues pour objectiver par des chiffres l’étendue des discriminations faites aux femmes, notamment dans le secteur professionnel.
Or selon Alban Jacquemart, maître de conférences en science politique à l’université Paris-Dauphine (IRISSO), qui a étudié la question du genre dans les carrières des hauts fonctionnaires de la Fonction publique d’État, la production de statistiques sexués, commencée dès 2000, connait un recul ces dernières années. L’universitaire constate un problème de transparence et de continuité sur les quotas des primo-nominations dans un certain nombre ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés