Depuis la loi « Debré » du 31 décembre 1959, l’enseignement privé sous contrat est financé majoritairement par des fonds publics. En contrepartie, les établissements s’engagent, par exemple, à respecter les programmes de l’Education nationale. Ils disposent néanmoins d’une large autonomie d’organisation et, surtout, de la liberté de choisir leurs élèves.
Avec la publication des indices de position sociale des établissements (IPS) en 2022, l’opinion publique a pu mesurer à quel point ces établissements privés concentraient des élèves favorisés, notamment dans les grandes villes. S’est alors posée la question de chiffrer l’effort financier que la nation leur consent. Or, « aucune administration ou institution n’est en mesure de fournir un montant consolidé de la dépense allouée aux ...
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Les dessous du financement public de l'enseignement privé
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