« La fracture numérique s’aggrave de jour en jour, et le confinement a été un révélateur supplémentaire. Il a montré que ceux qui étaient coupés du numérique ont souffert plus que les autres sur le plan humain comme professionnel et, en parallèle, le numérique a été ce qui a permis au pays de continuer de fonctionner » : tel est le constat sans appel posé par Raymond Vall, sénateur du Gers dont le mandat vient de s’achever et rapporteur de la mission d’information sur la lutte contre l’illectronisme.
Dans son rapport, remis en septembre au gouvernement, la mission arrivait aussi à la conclusion, appuyée par l’audition du secrétaire d’Etat au numérique, que « l’Etat était tout simplement dans l’incapacité de déployer sans les collectivités locales ».
Depuis longtemps, en effet, ce sont bien les territoires qui rivalisent d’idées et de solutions pour lutter contre l’illettrisme du XXIe siècle. Petit à petit, leurs pratiques se rodent et les solutions s’affinent, en partant d’un constat partagé par tous : la bataille se joue auprès de profils très hétéroclites, au plus près des populations, et quasiment avec du sur-mesure.
Et la campagne en faveur de l’inclusion numérique se prépare et se gagne toujours en allant au plus près du terrain. « Les gens n’ont pas peur de nous solliciter, ils sont également très attentifs à ce que nous pouvons leur proposer, et confiants, car nous représentons la proximité », analyse Valérie Bouvier, première adjointe au maire chargée de la transversalité, de la communication et de la ...
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