Faire de l’accès à Internet à un bon débit depuis le domicile un service universel, trouver des solutions solidaires pour permettre aux ménages plus fragiles de s’équiper, quadrupler les fonds alloués à la politique publique de l’inclusion numérique et la proclamer « priorité nationale et service d’intérêt économique général »… Le rapport « la Covid-19, accélératrice et amplificatrice des fractures numériques », rédigé par le docteur en sociologie Jean-François Lucas, chercheur affilié au laboratoire de sociologue urbaine (Lasur) de l’école polytechnique fédérale de Lausanne, enseignant à Sciences Po et qui travaille pour le cabinet d’études Chronos, invite les pouvoirs publics à passer des discours aux actes, et à mettre les moyens en cohérence avec les ambitions affichées, notamment dans le cadre du plan de relance de septembre 2020.
Urgence
Publié par la Chaire « Digital, gouvernance et souveraineté » de Sciences Po, ce document de 24 pages appelle à un « plan d’urgence de l’inclusion numérique, car la période de confinement a montré à quel point le numérique peut être un facteur d’exclusion sociale. »
« Au regard de la situation sanitaire, économique et sociale actuelle, à l’heure où certains territoires vivent au rythme d’un couvre-feu, il y a donc urgence à doter les ambitions affichées depuis plusieurs dizaines d’années de moyens suffisants pour faire du numérique un outil d’inclusion pour tous », alerte Jean-François Lucas.
« Crash test »
Le sociologue s’appuie sur les pistes d’action de différentes entités et rapports pour formuler des recommandations ; renforcer
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