Le Sénat a voté ce 11 juin le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé dont il a terminé l’examen des articles le 7 juin. Le texte avait été adopté le 26 mars par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée.
Priorité aux zones sous-denses
Depuis longtemps, on le sait, les sénateurs penchent pour une dose de coercition à l’installation des médecins pour lutter contre les déserts médicaux. Profitant cette fois-ci du fait que le projet de loi amorce la réforme des études médicales par voie d’ordonnances, ils ont approuvé le 3 juin à une écrasante majorité de 311 voix pour et 16 voix contre, un amendement du sénateur socialiste de l’Aisne Yves Daudigny proposant une mesure inédite : la dernière année du troisième cycle de médecine générale (et d’autres spécialités listées par décret, notamment l’ophtalmologie et la gynécologie), serait une « année de pratique ambulatoire en autonomie » réalisée en priorité dans les zones sous-denses.
Durant cette dernière année d’internat, les internes auraient alors le statut de médecin-adjoint, qu’ont actuellement ceux qui
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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