Lors de l’ouverture du Grand débat, la question des déserts médicaux est revenue à plusieurs reprises, dans les propos des maires de Normandie. Certains ont même réclamé, et ils sont loin d’être les seuls, que les médecins soient obligés de s’installer dans les zones sous-denses. « C’est extrêmement difficile d’aller dans ce sens et ce serait une erreur », a répondu Emmanuel Macron. La solution doit venir du projet de loi qui doit être étudié à l’Assemblée avant l’été.
Les premiers éléments de ce texte, « relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé », ont été révélés. Les 23 articles qu’il contient déplaisent déjà aux professionnels de santé pour qui ce n’est pas ainsi que l’on résoudra les difficultés du système de santé, et notamment que l’on résorbera les déserts médicaux. Le recrutement des assistants médicaux, et surtout la constitution des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) font particulièrement débat.
Un assistant médical par médecin
C’était l’une des annonces phares d’Emmanuel Macron, en septembre, lors de la présentation du plan « Ma santé 2022 » : le création du métier d’assistant médical (AM). Sa définition doit faire l’objet de discussions avec les médecins entre un poste d’aide médicale, qui pourrait prendre la tension ou aider à déshabiller des personnes âgées dépendantes, et un rôle plus administratif pour libérer du temps aux praticiens.
Mais le débat actuel porte plus sur le nombre de ces assistants. Lors de la présentation du plan, le président de la République avait clairement expliqué que les assistants médicaux viendraient soulager les praticiens qui
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