Ni le « changement de méthode » prôné en mai par le chef de l’Etat, ni les mesures dévoilées en juillet par le gouvernement en faveur des habitants des quartiers prioritaires n’ont apaisé leurs craintes. Un peu plus d’un an après « l’appel de Grigny » destiné à interpeller le gouvernement sur les conséquences des coupes budgétaires pour la politique de la ville, élus et associations expriment leurs inquiétudes à l’occasion de l’Université citoyenne organisée le 11 décembre à Paris par l’association Bleu Blanc Zèbre.
Il y a pourtant bien eu quelques avancées. « Les crédits de l’État pour la politique de la ville ont augmenté de plus de 80 millions d’euros pour 2019, ce qui est conséquent. Il y a donc un changement de stratégie : c’est l’État qui revient dans les quartiers pour cofinancer un certain nombre d’actions », constate ainsi François Pupponi (Liberté et territoires, Val-d’Oise). Mais la contractualisation financière entre l’Etat et les collectivités mise en oeuvre au premier semestre 2018 est venue noircir ce tableau et le député du Val-d’Oise estime que « ce choix n’est pas pertinent ».
« Un combat toujours d’actualité »
Pour Rémi Engrand, directeur de cabinet de la maire de ...
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