« Quartiers prioritaires, effet sas ou effet nasse ? », s’interroge l’Observatoire national de la politique de la ville dans son rapport annuel 2017 publié fin juillet. A cette question, il estime que ces quartiers jouent davantage un rôle de sas, en abritant « les personnes en difficulté jusqu’à ce que leurs situations s’améliorent et qu’ils déménagent ensuite dans un autre quartier ».
La mobilité résidentielle est cependant comparable à celle constatée dans les autres quartiers de l’unité urbaine. Ainsi, entre 2015 et 2016, près d’un habitant sur huit de ces quartiers a déménagé, soit 12,6 %, contre 12,1 % ailleurs. Six ménages sur dix des QPV changeant de résidence principale emménagent dans un logement hors QPV (59 %).
De la même manière, en quartier prioritaire ou ailleurs, la mobilité résidentielle d’un locataire du parc social est deux fois moindre par rapport à un autre locataire. Si les nouveaux arrivants en quartier prioritaire sont généralement plus pauvres et plus jeunes que les résidents et les partants, la situation n’est pas homogène. « Dans quelques quartiers prioritaires, plutôt petits, les arrivants disposent d’un niveau de vie supérieur aux ...
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