Le plan dévoilé le 30 mai par la ministre des Solidarités et de la santé en faveur des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ne répond pas ou insuffisamment aux attentes des personnels, gestionnaires et personne âgées.
« Le compte n’y est pas » pour l’intersyndicale
L’intersyndicale et le syndicat des directeurs AD-PA qui avaient mobilisé massivement les personnels des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et services d’aide et accompagnement à domicile (Saad) les 31 janvier et 15 mars jugent que « le compte n’y est pas ». Ils réclament que le personnel soit renforcé dans la journée afin qu’il puisse passer du temps avec les personnes âgées qui supportent mal les soins et services réalisés « à toute vitesse » : « il y a plus besoin d’infirmières en journée que la nuit », insistent-ils.
Ils ont réactivé unitairement le 1er juin une pétition « à l’ancienne », dont la première demande est précisément l’application du principe d’un(e) salarié(e) par résident(e) et de 60 soignant(e)s pour 100 lits. Les pétitions seront portées à l’Elysée pour être remises en main propre au président de la République courant juin. Les syndicats doivent décider de la suite.
L’Unccas « salue les annonces du Gouvernement »
L’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas) « salue les annonces du gouvernement » et « se félicite d’une approche conjuguant mesures immédiates et réflexion de fond sur les enjeux du vieillissement ». Elle « se réjouit » notamment des engagements de la ministre à ce qu’il n’y ait aucune
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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