Le gouvernement et les collectivités locales ont mobilisé 15 000 places dans le cadre du plan « hiver », et 5 000 autres dans le cadre du Plan Grand Froid. Que deviendront-elles au lendemain du 31 mars ? Lors de l’hiver 2016-2017, 5 000 d’entre elles avaient été pérennisées. Qu’en est-il cette année ? « Nous n’avons aucune assurance sur cette question », regrette Florent Gueguen, délégué général de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Mortalité comparable l’été
Au-delà de cette incertitude, le délégué général regrette la gestion saisonnière de la crise. « On rejette des personnes très précaires du jour au lendemain, sans leur proposer de solution. C’est une façon de faire qui est maltraitante. » Et de rappeler que la mortalité des sans-abri durant l’été est comparable à celle de la période hivernale. Et qu’une telle gestion de la crise des sans domicile fixe (SDF) ne correspond ni au souhait exprimé par le président de la République d’atteindre l’objectif de zéro SDF dans les rues, ni à l’engagement du gouvernement dans le plan quinquennal « pour le logement d’abord ».
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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