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5ème risque

La préparation de la réforme de la dépendance s’accélère

Publié le 17/12/2010 • Par Catherine Maisonneuve Hélène Girard • dans : A la une, Actu expert santé social, France

Les dix derniers jours ont été riches en annonces sur la préparation du débat sur la prise en charge de la dépendance. On connaît désormais les intentions du gouvernement pour ce qui est du calendrier de ce que Nicolas Sarkozy a présenté comme la dernière grande réforme de son quinquennat. De leur côté, les présidents de conseils généraux et certains professionnels ont fait savoir comment ils comptaient s’impliquer dans le débat.

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Dès janvier quatre groupes de travail thématiques organisés par le gouvernement vont commencer à plancher sur le financement de la prise en charge de la perte d’autonomie. Ces quatre groupes porteront sur : « Société et vieillissement », « Enjeux démographiques et financiers de la dépendance », « Accueil et accompagnement des personnes âgées », « Stratégie pour la couverture de la dépendance des personnes âgées ».

C’est ce qu’a indiqué le Premier ministre à l’issue d’une réunion organisée le 15 décembre à Matignon. Le débat sur la réforme à venir s’articulera sur ces travaux et sera « supervisé » par un « comité interministériel sur la dépendance », bientôt créé.

Selon le calendrier évoqué à plusieurs reprises par la ministre ...

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La préparation de la réforme de la dépendance s’accélère

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ALIMAS

23/12/2010 07h43

(09A233A01). BIEN ANTICIPER SA VIEILLESSE EST LA MEILLEURE FAÇON DE BIEN VIVRE SA POSSIBLE DÉPENDANCE ! Nous espérons tous mourir le plus tard possible et en bonne santé (encore que mourir en mauvaise santé pourrait nous laisser moins de regrets … !). Quelles inquiétudes peuvent nous laisser augurer une vie difficile ? Quelles protections sociales et humaines contre les maladies neuro-dégénératives telle que celle d’Alzheimer ? Nos enfants et petits-enfants accepteront-ils de subvenir, au prix de quels sacrifices sociaux et familiaux, aux dizaines puis aux centaines de milliers d’hommes et de femmes de plus en plus âgés, de plus en plus dépendants mais aussi de plus en plus résistants et qui ne travailleront plus depuis près d’un demi-siècle ? Dans un dernier sondage (Source : Société Civile N°77, Février 2008, page 21), effectué auprès des jeunes de 16 à 29 ans au niveau mondial, les jeunes Français sont de loin les moins enclins à payer des cotisations pour les personnes âgées. Cela en dit long sur le principe de Solidarité, d’Équité et de Réciprocité, qui lie soi-disant nos générations, et sur l’impasse dans laquelle sont arrivés nos systèmes de retraite par répartition et protection sociale.

(09A233A02). LES PERSONNES FONT TOUT ET ONT TOUT POUR OCCULTER LEUR CONDITION DE MORTEL. Quand la maladie et ou la dépendance surgissent, c’est brutal. Elles sont prises au dépourvu parce qu’elles pensent à la vie sans penser à leur longévité, à leur vieillesse et à leur possible dépendance. Notre longévité est en partie liée à notre capacité à anticiper, à nous préserver, à nous soigner. Nous devons admettre que nous ne sommes pas égaux face à la maladie, à la vieillesse, à la dépendance. On a la longévité de sa santé, de ses moyens et de sa famille. Il faut une solidarité humaine, équitable avec ou sans réciprocité, qui s’ajoute ou se substitue à l’incapacité durable ou temporaire de veiller soi-même à conserver une bonne santé et une indépendance.

(09A233A03). EN CONCLUSION, À QUOI ET À QUI CELA SERT-IL DE VIVRE PLUS LONGTEMPS ? Si on a une mémoire défaillante et une mauvaise qualité de vie telle que celle faite aux personnes âgées dans certaines familles et ou en institutions de retraite ou elles sont condamnées à la privation de liberté, à l’humiliation continue, à l’indignité, à l’insalubrité et à la violence. Au fond, en France, on vieillit plus longtemps parce que notre médecine est bonne et que les facteurs climatiques, économiques, sociologiques, financiers et culturels favorisent la longévité, mais on n’est pas heureux de vieillir ! On a le sentiment que les gens vieillissent malgré eux ! Regardez la façon dont notre pays a traité le lundi de Pentecôte ! C’est scandaleux ! Ce manque de courage des politiques, des syndicats, des familles !
Lecture conseillée : «La chaleur du cœur empêche nos corps de vieillir» ou vieillir sans être vieux, de Marie de HENNEZEL, édition Robert Laffont. (Note : Pour être moins fleur bleu, j’aurais mieux aimé comme titre «la force de vivre empêche notre esprit de rouiller mais pas notre corps de dérouiller».

(09A233A04). SOLIDARITÉ, ÉQUITÉ ET RÉCIPROCITÉ. J’ai pour ma part quelques pistes de réflexion à partager. Pour moi, la notion de «PROTECTION SOCIALE» doit être assujettie à la triade précitée. Nous ne pouvons plus ignorer, de quelque bord politique que l’on soit, la relation entre les «possibles» et les capacités publiques et ou privées, réelles ou différées, à les satisfaire. À trop s’octroyer le mérite politique et ou public de solidarité publique en tout ou partie gratuite, confondue avec l’entraide réciproque, on finit par oublier le coût des prélèvements économiques et l’iniquité des distributions et redistributions avec ou sans réciprocité. En France, les taux des prélèvements obligatoires sont importants (pour exemple, en 2008, pour les entreprises, il est de 15 % du (PIB) contre 9 % en Allemagne).

(09A233A05). SOLIDARITÉ PUBLIQUE OU ENTRAIDE RÉCIPROQUE ? On devrait distinguer la solidarité publique de l’entraide réciproque. La solidarité privée est responsable (famille, amis, assurance, etc. …). La solidarité publique est (aujourd’hui) obligatoire (prélèvement, distribution, redistribution, aide sociale, etc. …). La solidarité publique est la condition de survie des plus démunis. L’entraide réciproque devrait se concevoir à partir de la triade : échanger, partager, contribuer. On devrait placer au fronton des institutions, la triade : Solidarité, Équité, Réciprocité, s’ajoutant à notre devise républicaine Liberté, Égalité, Fraternité. Il est possible d’imaginer des formes de services publics de solidarité et de redistribution où l’on aide les personnes à se prendre en charge et où l’on reconnaît que des acteurs privés peuvent assurer une mission de service public.

(09A233A06). LA SOLIDARITÉ PUBLIQUE NE CONSISTE PAS À TOUS NOUS PROTÉGER SANS RÉCIPROCITÉ. Dans le contexte actuel, cette séparation entre entraide réciproque et solidarité publique est très mal cernée et insuffisamment traitée. Pour exemple, la Sécurité sociale est incapable de dire aujourd’hui combien coûte la solidarité publique. Il faut s’interroger sur le contenu même de cette solidarité. L’État et les collectivités territoriales doivent intervenir quand les personnes sont défaillantes, quand cela dépasse leurs capacités financières du moment (pouvant laisser envisager des réciprocités réelles ou différées). La solidarité publique ne consiste pas à tous nous protéger sous le couvert de l’égalité. Avant que la solidarité publique ne s’exerce, il faut que les personnes aient épuisé leurs capacités contributives personnelles.

(09A233A07). POUR EXEMPLE : Des millions de chômeurs réclament du travail et des centaines de milliers de personnes de la fonction publique, au travail, réclament du personnel ! Les médecins hospitaliers prescrivent des traitements longs, douloureux, et coûteux pour hydrater et ou alimenter les personnes qui ne peuvent pas se débrouiller seules, au prétexte que les agents hospitaliers en nombre insuffisant et ayant trop de travail, n’ont pas le temps de le faire ! Bon nombre d’activités quotidiennes de nursing pourraient être effectuées par les personnes redevables d’entraides réciproques, dans le cadre de (SRS) : Solidarité et Réciprocité Sociale, reçues de la solidarité publique en période de difficulté personnelle.

(09A233A08). ON DEVRAIT DISTINGUER LA SOLIDARITÉ PUBLIQUE ET L’ENTRAIDE RÉCIPROQUE. Les dispositifs d’aides sociales (entraides réciproques eût mieux convenues) devraient distinguer les personnes qui ne peuvent pas se débrouiller seules de façon temporaire, des personnes qui ne peuvent pas ou ne pourront plus se débrouiller seule de façon durable. Des obligations de réciprocité, réelles ou différées, devraient être prises en compte (au sens comptable et contributif du terme). L’entraide réciproque pour les personnes en difficulté temporaire, réelles ou différées, ne devrait pas être confondue avec la solidarité publique en tout ou partie gratuite pour les plus démunis et les plus défavorisés. Les actifs ont un devoir de solidarité publique au profit des personnes vieillissantes, malades, accidentées, ne pouvant plus se débrouiller seules, mais ayant en leur temps participées à la solidarité publique et à l’enrichissement national et, de ce fait, obtenu un droit de solidarité publique financé par les actifs.

(09A233A09). UNE PERSONNE PEUT ÊTRE DANS LA NÉCESSITÉ D’ÊTRE AIDÉE TEMPORAIREMENT. Pour autant, sa capacité réelle ou différée de réciprocité vis à vis de la société, à partir de ses changements de fortune, devrait être comptabilisée. À force de prendre à ceux qui travaillent pour donner sans réciprocité à ceux qui ne travaillent pas, on tue la démocratie et on entretient les profiteurs, les fainéants, les insouciants, les fraudeurs, les menteurs, les parasites, etc. … Toujours plus de gratuité sans réciprocité pour certaines catégories, induit aucune limite dans l’expression et la consommation de leurs désirs et besoins, au détriment des personnes ne pouvant plus se débrouiller seules durablement ou temporairement.

(09A233A10). (FCER) : FONDS DE COMPENSATION POUR ENTRAIDE RÉCIPROQUE. On pourrait créer un (FCER) qui permettrait aux organismes de tutelle de lancer des programmes : Formation, aménagement et fonctionnement de structures et services à la personne. Seuls les bénéficiaires du (FCER) capables de se débrouiller, devraient être assujettis aux contributions de compensation (remboursement en tout ou partie des entraides réciproques versées, soit en heures de service à la personne, de tâches publiques ou soit en argent). Imagine-t-on ce que l’on aurait pu récupérer comme «bras» lors de la canicule en 2003 !

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