AGROPARISTECH – DIRECTION DE LA COMMUNICATION
Cette technique vise à produire de façon intensive et écologique des fruits et légumes en milieu urbain, créant des emplois dans le domaine de l'économie sociale et solidaire.Sont concernés les citadins désireux de consommer local et frais ; les scolaires, dans un but pédagogique ; les populations défavorisées pour l'amélioration de leur alimentation.Avec un suivi scientifique, il s’agit de créer ou de favoriser la création de tours maraîchères, de serres sur les toits ou d'unités de production «indoor», en aquaponie ou non.
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Comment réconcilier ville et agriculture : booster les circuits courts
L’idée est en train de germer dans plusieurs villes pionnières : développer, au cœur des cités, des formes d’agriculture très productives avec une emprise au sol extrêmement réduite. Les objectifs de ce mode d’agriculture, dite verticale, sont multiples. Il s’agit à la fois de rapprocher consommateurs et producteurs, de développer une filière de type économie sociale et solidaire (ESS) ou de produire de façon plus écologique en économisant eau et énergie, en supprimant les produits phytosanitaires ou en limitant les distances parcourues par les aliments.
Diversité de méthodes
L’agriculture verticale recouvre divers concepts : serres verticales ; modules placés sur les toits ou intégrés dès le départ au bâtiment, et qui peuvent en récupérer la chaleur ; production « indoor » dans un espace clos, chauffé avec des leds, ou en aquaponie, qui combine en synergie aquaculture et cultures hors-sol (une des techniques de l’hydroponie) – les déchets des poissons alimentant les plantes. Les rangées de cultures superposées peuvent être cultivées en baignant dans des solutions nutritives, lesquelles sont parfois pulvérisées à même les plantes (aéroponie) ...