CC by Ecole Polytechnique Université Paris Saclay
La réforme des ingénieurs en chef territoriaux amène à repenser ce métier. Depuis quelques années, l'idée a germé que le recrutement de ce cadre de la "haute fonction publique", qui doit avoir d'excellentes qualités de gestionnaire en plus de solides compétences techniques, doit évoluer. Troisième volet du dossier consacré aux attentes du concours.
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Ingénieur en chef territorial : un statut en questions
La réforme du statut des ingénieurs en chef territoriaux a modifié les conditions d’accès au cadre d’emplois des ingénieurs en chef territoriaux. Celui-ci est accessible via un concours d’entrée, ou par examen professionnel. Le décret du 26 février 2016 a modifié les conditions d’accès à cette voie, autrefois également accessible par l’intermédiaire d’une promotion en interne.
Profils inadaptés
Plusieurs raisons ont conduit à cette réforme. Mais la première est avant tout le manque de pertinence dans les profils. « Ce qui m’a le plus frappé, c’est l’inadéquation des candidats avec les fonctions sur lesquelles ils avaient candidaté », explique France Burgy, présidente du jury de la session 2014 du concours. « Ceux-ci n’avaient visiblement pas compris à quel niveau de management on les attendait », s’étonne t-elle.
A l’origine du quiproquo, plusieurs explications ...
C’est bien de rechercher de nouveaux profils. Ce serait mieux de les accueillir dans les collectivités, même s’ils n’ont pas d’expérience en collectivité territoriale, surtout pour des concours d’un tel niveau.