Fotolia
Les collectivités ont toujours plus de données informatiques à gérer et leurs systèmes d'informations sont toujours plus ouverts vers l'extérieur. Cela implique de renforcer leur politique de sécurité. Cependant les budgets ne progressent pas, et selon le Clusif, les collectivités ne modifient pas leur stratégie alors que les risques, eux, évoluent.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
La cybersécurité, l'affaire de tous
Les collectivités se sentent toujours plus liées à l’informatique : en 2016, 75 % se disent très dépendantes contre 68% en 2012 souligne le Club de la sécurité de l’information français dans son rapport sur les menaces informatiques et pratiques de sécurité. Comme tous les quatre ans, il y fait un focus sur les collectivités locales. La conscience de cette dépendance est encore plus marquée pour les départements et les régions (que le Clusif nomme conseils territoriaux) : ils sont passés de 60% en 2012 à plus de 82% aujourd’hui.
L’omniprésence de l’informatique avec la dématérialisation des échanges et des télé-procédures implique la mise en place d’une politique de sécurité renforcée. Cependant, les budgets dédiés à la sécurité n’ont pas évolué pour deux tiers des répondants. Et seules 18 % des collectivités interrogées ont connu une hausse de leur enveloppe (contre 31% quatre ans plus tôt).
Des freins budgétaires
Les difficultés à construire et mettre en place une stratégie de sécurité sont, selon les collectivités, à rattacher au manque de personnel qualifié et de budget. Ces deux points sont d’ailleurs probablement liés, puisque les compétences sécurité sont aussi très recherchées sur le marché privé et donc chères. Le Clusif note que « le manque de personnel qualifié et de connaissance se font particulièrement ressentir dans les Communautés de Communes de plus de 10 000 habitants. »
Peu de responsables sécurité
« Depuis 2012, la ...